Quand on monte dans une voiture ancienne, on ne peut que traverser des moments d’étonnement devant ce que l’on a connu et qu’on avait oublié.

On (re)découvre le grand volant souvent avec une jante en Bakélite très fine, les tableaus de bord à aiguilles avec quelques boutons placés ici et la un peu en fonction de la place et réduits au minimum.
On peut être surpris de l’absence de ceintures de sécurité même aux places avant pour les voitures d’avant les années 70.
Surpris aussi de l’importance de surfaces vitrées et la position de conduite qui permet de voir le coin de chacune des ailes de la voiture.
Étonné encore de l’étroitesse de l’habitacle de ces berlines haut de gamme des années 60-70 et dans lesquelles les familles avec, 3 ou 4 enfants partaient sans problème en vacances alors qu’il faut aujourd’hui au moins 20 cm de plus en largeur, 30 en longueur et 30 à 40 en hauteur !
Et si nous profitions de ces instants d’étonnement pour regarder aussi le présent de la même façon ?
Étonnons nous de tout et explorons le sens des choses permettrait parfois de mieux organiser nos process, simplifier ou modifier nos produits, rendre plus percutantes nos démarches commerciales.
Car derrière cette apparente simplicité, ce manque d’accessoires et cette étroitesse de l’espace se cache la recherche de l’excellence des marques.
Le dessin à la fois bien différent d’une marque à l’autre et d’un modèle à l’autre, reflète le travail du designer ou du styliste de l’automobile qui doit habiller une mécanique d’une carrosserie à la fois séduisante mais aussi créer l’identité de la marque.

On peut s’émerveiller de l’excellence des détails assemblés par chaque marque.
Prenons l’exemple de l'Audi 100 Coupe S de 1970 qui regorge de cette excellence : la forme des vitres avants a été imaginée pour que les vitre puissent être baissées sans pour autant que les passagers aient le cheveux décoiffé ! Pour éviter d’avoir à mettre sur cette auto de luxe, une direction assistée aussi coûteuse que lourde et source de frais d’entretien, la direction a été associée à un amortisseur et les freins ont été accolés à la boîte de vitesse au lieu de venir alourdir les roues.

Prenons l’exemple de la Rover P6 qui regorge aussi d’excellence. Présentée en 1963, en pleine conquête de l’espace, elle a été conçue pour être équipée d’un moteur à turbine, ses ressorts d’amortisseurs ne sont pas placés verticalement derrière la roue mais horizontalement, les serrures de portes et de trappe à essence sont pourvues d’une toute petite porte qu’il faut faire glisser pour entrer la clé et qui retardait la formation de givre dans la serrure.
Cette auto devant pouvoir être conduite par un chauffeur ou par son propriétaire est pourvu d’éclairages intérieurs individuels à commande au tableau de bord, un bouton se tire au tableau de bord en cas de panne d’essence et 15 litres d’essence passé du réservoir de secours au réservoir principal (les nobles n’ayant pas l’habitude de devoir aller faire le plein peuvent oublier de le faire), chaque vitre est équipée d’un déflecteur à l’avant comme à l’arrière, les commandes d’ouverture de vitres (manuelles) sont à démultiplication pour les ouvrir rapidement et sans effort.
Quand on identifie ces sommes de détails et le sens qu’ils peuvent avoir sur le produit et pour le client, il est assez aisé de faire passer le message suivant : l’excellence n’est pas un détails mais elle n'est faite que de détails ! Il en ressort la possibilité d’organiser très vite après une journée voiture, des ateliers de travail sur l’excellence.
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